
@unité de climatologie
PREVISION SAISONNIERE DE MARS A MAI 2023
16/02/2023
Plus chaud avec précipitation de saison
CONTEXTE CLIMATIQUE GLOBAL ET EVOLUTION
Ce trimestre marque la fin de la saison sèche et le début de la première transition. Il s'annonce proche des valeurs de saison du côté des précipitations avec des températures un peu chaudes.
CONTEXTE CLIMATIQUE
Dans l'océan Pacifique, le phénomène la Niña est entrain de se résorber. Les modèles sont en assez bon accord pour un retour à une ENSO neutre durant de ce trimestre. Ses effets, encore présents, vont donc commencer à s’atténuer.
L'océan Atlantique: à l'est des Antilles, la température de surface de la mer est normale à très légèrement plus fraîche. Plus au sud, la température des eaux équatoriales, encore un peu chaude devient elle aussi progressivement normale. Pour les 3 mois à venir, l'évolution tend vers des températures homogènes et proches des valeurs de saison sur l'est de l'arc antillais et au large des Guyanes, et légèrement encore chaude au large du Brésil.
PREVISION POUR LA GUADELOUPE ET LES ÎLES DU NORD
Durant cette fin de carême, les îles devraient connaître pour le trimestre mars-avril-mai 2023, une pluviométrie normale. Avec donc un mois de mars normalement le plus sec des trois et celui de mai le plus humide. En moyenne les températures sur le trimestre devraient être un peu chaudes, bien que mars soit encore localement un peu frais.
BILAN PLUVIOMETRIQUE POUR LES 3 MOIS ECOULES: DECEMBRE-JANVIER-FEVRIER 2023
Le bilan pluviométrique pour ces 3 derniers mois est déficitaire en Guadeloupe et classique aux Îles du Nord.
224 mm, c'est le cumul de précipitations à la station référence du Raizet pour le trimestre décembre 2022 à février 2023. C’est un léger déficit d’environ 15 à 25% et classe cette période parmi les trimestres décembre-janvier-février secs depuis 1951 à ce poste. Malgré un mois de Janvier bien arrosé, celui-ci ne contre-balance pas le déficit accumulé par les mois de décembre et février.
Plus au nord, le constat est différent. La station de Gustavia enregistre un trimestre classique, qui se positionne au milieu des trimestres moyens depuis 1959. Le mois de janvier a été particulièrement arrosé et pèse pour beaucoup dans ce résultat.